Balzac : l'argent, la prose, les anges
Juliette Grange
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurDans la rigueur qu'il met à la recherche de la vérité attachée à la forme même du roman, Balzac prend place parmi les plus grands. Il a pensé déjà le roman comme transitoire et finissant, il a pensé la prose comme devant contenir tous les styles, tous les objets. Myriades de variétés partielles, fragments indéfinis, mouvement bousculé ou lisse du récit, cette éclatante agonie de l'unité, le roman ne la poursuit-il pas avec Céline, Musil ou Joyce ? Les théoriciens du roman pourtant ont fait de l'oeuvre de Balzac une sorte d'origine mythique, de naturalité romanesque, de miroir de la société française du XXe siècle... Cet essai considère la Comédie humaine comme un unique roman qui, né du sentiment d'une ruine radicale du passé, d'une rupture consommée, indique sans l'exprimer, dans sa forme même, l'impossibilité d'écrire au XIXe une nouvelle Divine Comédie. Paradis et Enfer mêlés, les romans séparés sont comme des îles appartenant à un archipel ouvert, toute cohérence s'amenuisant en lisibilité de la description. |
RésuméLes théoriciens du roman ont fait de l'oeuvre de Balzac une sorte d'origine mythique, de miroir de la société française. Cet essai aborde la Comédie humaine comme un roman unique, né d'une rupture consommée avec le passé, qui exprime dans sa forme même l'impossibilité d'écrire au XIXe siècle une nouvelle Divine comédie. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
25 août 2008
Collection(s)
Circé poche
Rayon
Littérature française
EAN
9782842422455
Nombre de pages
250
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
2.1
cm
Poids
206
g
|