L'exploitation traditionnelle de la pierre des Charentes
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurMarbre de Saint-Béat, craie de Normandie, grès des Vosges, granite breton, falun d'Anjou... La pierre apparaît comme un marqueur de l'identité d'un territoire. Nos terres charentaises n'échappent pas à la règle. La pierre de Charente, dite encore autrefois « pierre de Taillebourg » du nom de son port d'embarquement, connaît, en effet, une renommée qui tient à sa blancheur, à la finesse de son grain, à sa capacité à fournir de gros blocs, et à ses qualités mécaniques la rendant propre à la sculpture et à l'architecture. Cette homogénéité de façade ne doit pas occulter la complexité d'une offre ouverte sur un large éventail : pierre plus dure pour le dallage et le pavage (pierre de Chazelles ou de Cognac), ou plus résistante à l'eau de mer (pierre de Saint-Même), ou moins gélive (pierre de Crazannes), ou plus fine (pierre de Thénac et Saint-Vaize), etc. En outre, les carriers ont introduit une nomenclature particulière aux bancs de chaque carrière en fonction de critères propres. Cet ouvrage ambitionne de mettre en scène, durant plus de vingt siècles, l'économie de la pierre, ses hommes et ses techniques, et d'en suivre les évolutions. Les pratiques de l'extraction de la pierre n'ont pas été immuables : les mutations technologiques et commerciales l'ont accompagnée et transformée. L'aire des échanges, au sein d'un marché qui s'ouvre et de moyens de transport qui se perfectionnent, prend une dimension inégalée où la mer n'est plus un véritable obstacle. Pour autant, ce rapport particulier de l'homme à la matière où l'outil apparaît comme le prolongement du bras, est demeuré comme le caractère essentiel et permanent qui fonde l'idée même d'exploitation traditionnelle. Cet ouvrage voudrait aussi en exprimer la notion parfois subtile par le récit des expériences archéologiques appliquées au façonnage de la pierre en tentant d'en reproduire les procédures, les gestes et les sensations. |
RésuméHistoire de l'économie de la pierre des Charentes, également appelée la pierre de Taillebourg, pendant vingt siècles. Elle jouit d'une grande réputation en architecture et en sculpture en raison de sa blancheur et de sa finesse. L'évolution des pratiques d'extraction et de commerce est expliquée. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Éditeur(s) Date de parution
12 juin 2017
Rayon
Histoire de France
Contributeur(s) Jacques Gaillard
(Directeur de publication) EAN
9782361995546
Nombre de pages
312
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
1.7
cm
Poids
510
g
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