Quintilien ancien et moderne
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLatinitates Quintilien (Ier siècle) a souvent souffert d'être comparé à l'un de- ses grands modèles, Cicéron. On ne voit fréquemment dans l'Institution oratoire qu'une pâle reprise des réflexions et des préceptes du grand philosophe et orateur de la République romaine. Pourtant, le bienveillant maître de rhétorique, dont l'èthos de père, de professeur et de citoyen a souvent séduit la postérité plus que celui de Cicéron (dont la correspondance privée avait déçu maints humanistes), a exercé à sa manière une influence très importante et trop sous-estimée dans de très nombreux domaines de notre culture : rhétorique, poétique, pédagogie, morale, histoire de l'art, théâtre ... C'est ce rayonnement fécond à travers les âges que les auteurs du présent volume ont tâché de faire ressortir. La première partie de l'ouvrage, consacrée à l'Antiquité, fait le point sur les dettes de Quintilien lui-même à l'égard de ses prédécesseurs grecs, de Cicéron, et sur certains aspects fondamentaux de' sa doctrine qui seront retenus en priorité : la nécessité pour l'orateur d'être un vir bonus (conviction héritée et réinterprétée par Pline le Jeune, par exemple), l'extrême pragmatisme de sa méthode d'enseignement et l'importance, pour lui, des liens entre écriture et vision. La seconde partie du volume, qui s'étend au Moyen Âge (XIIe siècle) et à la Renaissance, aborde la manière dont le rhéteur a été considéré par Jean de Salisbury et Alain de Lille (XIIe siècle), puis par Pétrarque, puis a influencé les pédagogues - du Quattrocento, le « grammaticus » Lorenzo Valla, a intéressé l'important imprimeur parisien Josse Bade qui l'a édité en France, a servi de modèle aux arts poétiques latins de la Renaissance, avant d'être condamné pour sa théorie des affects par Pierre de la Ramée et réinterprété au début du XIIe siècle par Pierre de Deimier pour une redéfinition « moderne » de l'inventio. La dernière partie du volume étudie la présence de Quintilien à l'Âge classique, son impact sur la définition du « classicisme » et de la clarté, sur la construction du discours, comme sur l'expression des passions en peinture, ainsi que sa récupération par les rhétoriques post-tridentines. |
RésuméLa 1re partie de l’ouvrage, consacrée à l’Antiquité, fait le point sur les dettes de Quintilien à l’égard de ses prédécesseurs grecs, de Cicéron, et sur certains aspects fondamentaux de sa doctrine. La 2de partie du volume qui s’étend au Moyen Âge (XIIe siècle) et à la Renaissance, aborde la manière dont le rhéteur a été considéré par Jean de Salisbury et Alain de Lille (XIIe s.). ©Electre 2025 |
Caractéristiques Éditeur(s) Date de parution
15 décembre 2010
Collection(s)
Latinitates
Rayon
Littérature Antiquité et Moyen-Age
Contributeur(s) Perrine Galand-Hallyn
(Editeur scientifique (ou intellectuel)), Fernand Hallyn
(Editeur scientifique (ou intellectuel)), Carlos Lévy
(Editeur scientifique (ou intellectuel)), Wim Verbaal
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782503528656
Nombre de pages
576
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
17.0
cm x
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