Surexposés : le monde, le capital, la Terre
Frédéric Neyrat
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurS'il fallait qualifier la situation des êtres dans le contexte de la mondialisation, nous la dirions surexposée. La surexposition est l'effet du reflux du monde sur le monde, d'un reflux tel qu'il ne peut aboutir à terme qu'à une sorte de court-circuit. La surexposition est la forme que prennent les existences lorsque ce qui les compose est identique à ce qui les expose (aux autres, au monde). Ce sont désormais de nouvelles formes de protection qu'il s'agit de chercher, c'est-à-dire de nouveaux rapports au monde, des formes de liens communautaires jusqu'alors inconnues, de nouvelles façons d'habiter la planète. Ces protections, qui ne pourront être que des formes inédites d'organisation de la vie, sont tributaires de la réponse à cette question essentielle : qu'est-ce qui est demeuré indemne ? Car la domination écotechnique semble s'être édifiée sur le déni de la Terre, devenue simple déchet du processus de mondialisation. Il est maintenant certain que seule la reprise en considération de la Terre sera à même de nous rendre le monde habitable. |
RésuméLivre de philosophie politique sur la mondialisation. Selon l'auteur, si la globalisation engendre des torts et des injustices à l'échelle mondiale, il ne s'agit pas de s'opposer à elle, mais de contribuer à l'émergence d'un peuple mondial qui ne considérerait pas la Terre comme un simple déchet de la mondialisation. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
20 janvier 2005
Collection(s)
Manifeste
Rayon
Philosophie, éthique
EAN
9782849380253
Nombre de pages
317
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
15.0
cm x
2.6
cm
Poids
410
g
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