Pluie d'éclairs sur la réserve : frottages

Ce que dit l'éditeur

Après Avis d'orage en fin de journée (2008) et Éclaircies sur le terrain vague (2015), Pluie d'éclairs sur la réserve poursuit l'exploration des zones les plus libres, les plus novatrices, les plus sensibles de la bande dessinée d'aujourd'hui. La réserve dont il est question est un des noms secrets du Terrain Vague évoquant ce qui, en notre monde policé, demeure sauvage - ombrageux, indompté, non-apprivoisé.

C'est là où certains créateurs, animés par l'esprit de résistance, opèrent des frottages entre les mots et les images, faisant ainsi surgir une pluie d'éclairs, illuminant le territoire. Cette troisième hantologie - qui est aussi bien un journal de lecture qu'un carnet de portraits - tente de projeter encore un peu plus de lumière sur ce lieu d'échanges foisonnant dans lequel l'essayiste, en quête de rencontres, se promène librement, en compagnie d'autrices et d'auteurs comme Dominique Goblet, Blutch, Marc-Antoine Mathieu, Catherine Meurisse, Éric Lambé, Richard McGuire, Joost Swarte, Lorenzo Mattotti, Philippe Dupuy, Olivier Schrauwen, Ruppert & Mulot, Mazen Kerbaj, Anne Simon, Lucas Méthé, David B., Guido Crepax, Vincent Vanoli... et beaucoup d'autres, dont Jean-Luc Godard et George Herriman.