Catherine Bertrand-Gannerie, bretonne, avait une passion : la mer et un rêve : faire carrière dans la marine nationale. Elle ne l'a réalisé qu'à moitié : elle est montée au sommet de la hiérarchie féminine mais misogynie oblige, n'a jamais pu naviguer. Elle le raconte dans son dernier livre qui s'ajoute à une bibliographie fournie.
Catherine Bertrand-Gannerie a trouvé dans son enfance bretonne deux passions, le scoutisme et la mer, qui ont modelé sa vie. Dès l'âge de 12 ans, elle rêve d'entrer dans la Marine Nationale et d'y faire une carrière d'officier. Elle pratique le scoutisme avec enthousiasme, jeannette puis guide, tout au long de l'enfance et de l'adolescence. Après le bac, après une licence de lettres et d'histoire, elle réussit le concours d'entrée dans la marine et gravit les échelons de la carrière féminine, sans jamais être autorisée à naviguer. En 28 ans de carrière, elle a lutté contre la misogynie rampante de l'institution. Son livre récent Pas de jupes à bord, relate ses joies et ses déceptions. Elle n'a jamais renié son engagement dans le scoutisme et a écrit plusieurs romans de la collection Signe de piste. Elle est aussi auteur de biographies de personnalités religieuses à la portée de la jeunesse.