Diane de Margerie

Diane de Margerie a passé son adolescence, après Berlin et Londres, -elle est, dit-elle, née ou presque dans une valise diplomatique en 1927- dans une Chine livrée à l'occupation impitoyable du Japon. Elle est la soeur d'Emmanuel de Margerie, diplomate comme son père et directeur des Musées Nationaux de 1975 à 1978, à l'origine du Musée d'Orsay, et du théologien jésuite Bertrand de Margerie. Elle a également été l'épouse de Dominique Fernandez. C'est peu dire que, lectrice insatiable depuis l'enfance, elle a baigné toute sa vie dans la littérature. Bilingue grâce à ses années de pension en Angleterre, elle est tout naturellement devenue traductrice de Henry James, John Cowper Powys et surtout son âme soeur, Edith Wharton puis écrivain. Des romans, depuis Le détail révélateur en 1974 jusqu'à L'étranglée en 2006, quatre volumes d'autobiographie, publiés de 1985 à 2001, Le ressouvenir, La femme de pierre, où est très présente la cathédrale de Chartres à l'ombre de laquelle elle vit depuis longtemps, Dans la spirale et Maintenant et quelques essais superbes, Proust, le peintre Gustave Moreau Aurore et George prix Médicis essai en 2004 et surtout Edith Wharton, lecture d'une vie qui lui valut le prix Marcel Thébault et le prix France-Amérique. Elle a reçu en 2001 le prix Pierre de Monaco pour l'ensemble de son oeuvre.