Marcel Neusch n'a pas renoncé, l'âge venu, à écrire, en particulier dans La Croix et à enseigner, animer des sessions sur son sujet d'étude favori, Saint Augustin et diriger la revue Itinéraires augustiniens. Il a été l'un des premiers théologiens à engager un dialogue avec l'athéisme.
Marcel Neusch, né en Alsace en 1935, est un prêtre assomptionniste. Il a passé son doctorat de philosophie à l'université de Toulouse et celui de théologie à l'institut catholique de Paris où il a ensuite été professeur à partir de 1964 et dont il a dirigé l'Institut de science et de théologie des religions. Il a consacré l'essentiel de son activité de chercheur à Saint Augustin dont il est considéré comme un des meilleurs spécialistes francophones : Initiation à Saint Augustin, Saint Augustin, splendeur et misère de l'homme, Saint Augustin, l'amour sans mesure, quelques titres tirés de son abondante bibliographie. Il a également l'un des premiers à s'intéresser à l'athéisme. De tradition germanique par ses origines alsaciennes et chargé dès ses débuts de jeune professeur d'un cours sur la philosophie moderne et contemporaine, il s'est intéressé aux philosophes, les allemands en particulier, qui l'ont théorisé : Feuerbach, Nietzsche, Marx ou Freud et a jugé indispensable de l'enseigner à des étudiants en théologie qui devront dire leur foi dans un monde largement athée. Il a résumé son travail dans Aux sources de l'athéisme contemporain. Aujourd'hui retraité, il continue à enseigner plusieurs mois par an à Madagascar et à animer des sessions sur Saint Augustin.