Francine Carrillo

Francine Carrillo après des études secondaires au Collège de Genève a étudié la théologie protestante, d'abord dans sa ville natale puis à Tübingen en Allemagne. Jeune pasteur, elle exerce son premier ministère dans une paroisse où existe un groupe oecuménique dynamique animé par un catholique d'origine mexicaine. Elle épouse bientôt le fils de ce responsable. L'oecuménisme se trouve tout naturellement au centre de ses préoccupations. Elle collabore à Genève avec un groupe de prêtres et de pasteurs qui ont fondé l'atelier oecuménique de théologie pour des laïcs en recherche. Fondamentales pour elle ont été deux rencontres : celle des Carmélites de la Paix de Cluny, ses soeurs dans la foi, dit-elle, qui ont une longue tradition d'amitié avec les protestants genevois, et celle de la retraite ignatienne à laquelle l'a emmenée une amie. A son tour elle anime dans une de ses paroisses une communauté de base oecuménique. Elle cherche à unir le catholicisme, porteur d'une longue tradition commune aux deux religions, les pères de l'Eglise, les grands mystiques qu'elle admire, et le protestantisme dont elle aime la liberté de pensée et de conscience. Elle a beaucoup écrit, articles, livres, tels Vers l'inépuisable, Braise de douceur, A fleur de visage, participé à la rédaction d'un catéchisme protestant, Dieu s'approche et reçu le prix Colladon pour Le plus que vivant, un recueil de méditations poétiques inspirées du Nouveau Testament. Elle a pris sa retraite du pastorat pour se consacrer à l'écriture et... à ses petits-enfants.