Régression de la démocratie et déchaînement de la violence : conversations avec Régis Meyran
Monique Chemillier-Gendreau (Personne interviewée), Régis Meyran (Interviewer)
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurRégression de la démocratie et déchainement de la violence Alors que tous les régimes s'en revendiquent, l'idée de démocratie est aujourd'hui vide de sens. Réduite à un ensemble de recettes, la démocratie laisse le champ à des pouvoirs populistes qui n'hésitent pas à se montrer favorables à l'armement des citoyens. Qu'a-t-il donc manqué à la démocratie telle qu'elle a été théorisée et mise en pratique jusqu'ici, pour que les peuples s'en détournent et remettent leurs destins à des dictateurs ou des aventuriers ? Mobilisant La Boétie, Clastres, Abensour, Monique Chemillier-Gendreau nous rappelle que le seul titulaire du pouvoir est le peuple dans sa diversité. Mais toute perspective seulement nationale est insuffisante. Les institutions internationales imaginées au sortir de la Seconde Guerre mondiale, n'ont pas réussi à garantir aux peuples ni la sécurité collective, ni la justice sociale, ni la sauvegarde de leur environnement. L'auteure réfléchit dans cet entretien à une nouvelle architecture mondiale à même de reprendre l'idée de paix, non comme la seule absence de guerre, mais comme la recherche d'une société juste et bonne. |
RésuméUn entretien dans lequel M. Chemillier-Gendreau interroge le rapport du droit à la violence, et sa capacité à fournir des instruments pour résister aux formes actuelles d'oppression, celle des administrations étatiques, celle du capitalisme militarisé ou encore celle des fanatismes qui se développent à l'échelle mondiale. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Monique Chemillier-Gendreau
(Personne interviewée), Régis Meyran
(Interviewer) Éditeur(s) Date de parution
4 septembre 2019
Collection(s)
Conversations pour demain
Rayon
Éthique et politique
EAN
9782845977464
Nombre de pages
140
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
12.0
cm x
1.1
cm
Poids
152
g
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