L'air était tout en feu ou La conjuration de Cellamare (1718)

Ce qu'on en pense

Camille Pascal, lauréat du grand prix de l'Académie Française pour L'été des quatre rois, sait mieux que personne raconter les intrigues et les remous de l'Histoire de France, dans une langue toujours remarquable. L'écrivain, agrégé d'histoire, restitue ici avec brio la période de la Régence, au printemps 1718, où conspirations et haines familiales sont au zénith.
Virginie, libraire à La Procure de Paris

Une fois de plus le talent de Camille Pascal nous enchante. Comme dans L’été des quatre rois et La Chambre des dupes, l’auteur montre l’alliance rare d’une précision historique irréprochable (que l’on peut attendre d’un agrégé d’histoire rompu à la discipline du métier) et d’un talent de romancier brillant qui tient son lecteur sous son emprise…Nous sommes en 1718 au moment d’un incendie qui ravage le Petit-Pont et menace (déjà !) Notre-Dame. La duchesse du Maine intrigue avec la complicité de l’ambassadeur d’Espagne et des vieux survivants de la cour de Louis XIV, contre le Régent qui a fait annuler le testament du vieux roi. Un monde de complots, une époque disparue, une galerie de portraits inoubliables, un style de grande tenue, de quoi vivre une belle expérience de lecture.
Jean-François Rod, ancien directeur de la Procure de Paris VI