Eloge de la dette
Nathalie Sarthou-Lajus
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurNous ressemblons aujourd'hui à des adolescents révoltés qui découvrent qu'ils ne peuvent ni se suffire à eux-mêmes ni vivre leur existence à crédit, mais qu'il faut rendre des comptes. Entre l'oubli de la dette et le blocage sur la dette impayable, il est urgent pour nos sociétés d'apprécier le juste sens de la dette, capable de relier les hommes entre eux et d'ouvrir l'avenir. «Qu'avons-nous que nous n'ayons point reçu ?» se demandait saint Augustin, soulignant ainsi que l'homme seul ne peut se rendre créateur de lui-même. La «crise des dettes» n'est pas seulement financière et économique. Elle affecte l'identité de l'individu contemporain et signe l'échec du désir d'indépendance radical qui est au coeur du logiciel néolibéral. Cet état critique de crise identitaire constitue une occasion pour élaborer, à la jointure de l'intime et du social, de l'éthique et du politique, un sens de la dette qui permettrait d'en porter le poids avec plus de légèreté. |
RésuméUne réflexion philosophique sur la crise des dettes. Pour l'auteure, la dette ne désigne pas simplement un fait économique ou social fondamental, à côté de l'échange et du don. Il faut reconnaître une expérience fondatrice de la dette qui fait de l'homme un héritier et du lien de filiation un paradigme de la condition de l'homme débiteur. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
3 octobre 2012
Rayon
Philosophie contemporaine : auteurs
EAN
9782130607069
Nombre de pages
101
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
13.0
cm x
1.0
cm
Poids
118
g
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À propos de l'auteurNathalie Sarthou Lajus est depuis plusieurs années rédactrice en chef adjointe de la revue jésuite Etudes. Avant cela, elle a enseigné à la catho de La Roche sur Yon et été éditrice aux Editions Fleurus. C'est dire si son parcours professionnel est intimement lié à ses convictions chrétiennes. |