Je préfèrerais pas : grandir est-il encore à l'ordre du jour ?
Jean-Pierre Lebrun
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe « Je préférerais pas » du Bartleby de Melville n'est-il pas en train de se généraliser dans notre société ? Ne nous sommes-nous pas progressivement autorisés à refuser la limite, à rejeter la contrainte, toutes deux étant aujourd'hui « ressenties » comme des atteintes au développement de notre individualité ? Jean-Pierre Lebrun lance une alerte : il existe un lien étroit entre la construction psychique individuelle et la dimension sociétale aujourd'hui largement tributaire de l'idéologie néolibérale. Notre société en mutation n'a pas pris la mesure de la nécessité de mettre fin au fantasme de toute- puissance de l'enfant pour qu'il devienne un citoyen responsable et non pas uniquement un consommateur avide, pris toujours davantage dans des addictions. Le vivre ensemble dans nos démocraties s'en trouve ainsi mis en grande difficulté. Les impasses actuelles de la vie collective sont interrogées et illustrées par cette légitimité donnée à l'enfant comme à l'adulte d'énoncer un « Je préférerais pas » qui permet de se soustraire à toute contrainte ou obligation, sans même avoir à la contester. |
RésuméConstatant que la limite, la contrainte ou l'obligation sont en train de disparaître au motif qu'elles menaceraient le développement de l'individualité, particulièrement de l'enfant, le psychiatre et psychanalyste identifie les multiples effets de cette mutation sur la construction de la société et de la psyché des enfants. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
6 octobre 2022
Collection(s)
Questions de société
Rayon
Psychanalyse : auteurs
EAN
9782749275024
Nombre de pages
174
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
1.3
cm
Poids
228
g
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