Lettres de Madame de Maintenon. Vol. 5. 1711-1713 - Françoise d'Aubigné marquise de Maintenon

Lettres de Madame de Maintenon. Vol. 5. 1711-1713

Françoise d'Aubigné marquise de Maintenon

H. Champion | juillet 2013
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Ce que dit l'éditeur

« Je suis donc, Madame, seule an milieu du monde », écrit Mme de Maintenon au seuil de la nouvelle et dernière année de ce volume, le 31 décembre 1712. L'épanchement mélancolique en direction d'une très ancienne connaissance et amie, la princesse de Vaudémont, s'accorde avec la tonalité souvent grave des lettres qui sont ici rassemblées. Les événements politico-militaires et religieux se conjuguent, en effet, pour nourrir à la fois le sentiment de solitude et le regard distancié de l'épistolière sur le monde pendant cette période.

Les aléas de la guerre de Succession d'Espagne - des revers s'interposeront entre la prise de Gérone en janvier 1711 et la suite de campagnes victorieuses en Flandre à partir de l'été 1712 - renforcent le pacifisme de raison défendu par Mme de Maintenon mais mettent à mal sa relation autrefois amicale avec Mme des Ursins. Au fil de ces trois années, c'est donc une autre « guerre » qui se déclare sous des dehors galants mais qui conduit au délitement inéluctable d'une relation prise dans des conflits d'intérêts contradictoires.

Au plan religieux, la crise liée au jansénisme et à sa problématique condamnation, ne cesse de s'aggraver au sein de l'épiscopat français et implique indirectement mais fortement Mme de Maintenon pour qui le cardinal de Noailles constitue un élément de considération d'ordre « familial ». Réduite a la prudence par son statut de femme et d'épouse morganatique, Mme de Maintenon doit constamment définir sa place dans le jeu à multiples bandes que jouent des acteurs bien visibles comme le père Le Tellier, le cardinal de Noailles ou Rohan et des hommes d'influence comme Fénelon.

Il n'est jusque dans le domaine éducatif où la fondatrice de Saint-Cyr ne doive se tenir sur ses gardes. Confrontée à de sourdes résistances internes dans l'établissement, elle trouve cependant avec la mise en place d'une nouvelle « succursale », à Bizy, un autre espace d'expression à la « folie » de l'éducation que Louis XIV lui-même lui reconnaît.

S'adaptant avec souplesse à ses destinataires, réservant aux plus intimes les pointes railleuses et l'art du sous-entendu, adoptant pour d'autres le style « sec » qu'elle peut aussi revendiquer, Mme de Maintenon désormais septuagénaire, traite de tous les sujets, de la bagatelle à l'affaire d'État, en recyclant les formes mondaines et galantes de l'écriture dans ce qui constitue un laboratoire épistolaire féminin.

Résumé

La tonalité des lettres de Mme de Maintenon, désormais septuagénaire, est souvent grave. Les événements politico-militaires et religieux se conjuguent pour nourrir à la fois le sentiment de solitude et le regard distancié de l'épistolière sur le monde pendant cette période. ©Electre 2024

Caractéristiques

Éditeur(s)
Date de parution
3 juillet 2013
Collection(s)
Bibliothèque des correspondances
Rayon
Essais, correspondance
Contributeur(s)
Christine Mongenot (Editeur scientifique (ou intellectuel))
EAN
9782745325143
Nombre de pages
767 pages
Reliure
Relié
Dimensions
23.0 cm x 16.0 cm x 4.1 cm
Poids
1200 g

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