Notre humanité : d'Aristote aux neurosciences
Francis Wolff
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurNotre humanité À l'origine des grandes révolutions scientifiques, il y a toujours une idée philosophique de l'homme. L'« animal rationnel » de l'Antiquité est lié à la naissance des sciences naturelles. À l'âge classique, la métaphysique cartésienne est indissociable de la physique mathématique. Au siècle passé, les sciences humaines prenaient pour objet le « sujet assujetti » du structuralisme. Enfin, le vivant défini par ses « capacités cognitives » marque la victoire actuelle des neurosciences. Chaque définition de l'homme charrie son lot de croyances morales et d'idéologies politiques. Au fondement de l'esclavage ou du patriarcat, derrière le châtiment promis aux homosexuels ou à la condamnation de l'homophobie, à la racine des droits humains ou de l'antispécisme, il y a forcément une conception de l'être humain. Aujourd'hui, on fait de l'homme un « vivant comme les autres ». L'« animal rationnel » n'a pas dit son dernier mot. Pas plus que l'humanisme, que l'on croit dépassé. |
RésuméSelon l'auteur, l'homme est mort au profit de l'homme neuronal tel qu'il est décrit par la biologie évolutionniste ou les sciences cognitives. Il cherche à mesurer les raisons de l'épuisement de l'humanisme par le biais de quatre figures de l'homme, liées à quatre moments de l'histoire des sciences, de l'Antiquité à l'époque contemporaine, et plaide pour un retour à un humanisme universaliste. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
18 janvier 2023
Collection(s)
Pluriel
Rayon
Philosophie contemporaine : auteurs
EAN
9782818506950
Nombre de pages
383
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
2.0
cm
Poids
355
g
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