Vivre(s) : malaise dans la culture alimentaire
Valentin Husson
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurMange-t-on pour vivre ou vit-on pour manger ? La question est peut-être mal posée. Car ce qu'il faudrait affirmer : c'est que le vivant mange la vie à pleines dents, et que vivre n'est qu'une métonymie de « vivres ». Voilà l'hypothèse de cet essai. La vie doit dès lors être pensée à partir d'un certain régime d'alimentation. Traduire Freud, pour aujourd'hui, c'est sans doute soutenir que le malaise dans notre culture est désormais alimentaire. Dégoût pour la vie, manque d'appétit pour elle, quand le vivant a en assez « soupé » et trinqué, il lui faut retrouver le goût de vivre. Comment réalimenter la vie ? Comment la vitaminer ? Comment, encore, lui donner envie de vivre, alors même que tout concourt à l'en dégoûter (terrorisme, catastrophes écologiques, famine, dépressions en tous genres) ? Cela engage l'écologie, et l'économie libidinale. Une diététhique reste donc à penser. Car vivre ne se peut sans quelque envie de vivre(s). Voilà pourquoi le vivant n'est que ce qu'il mange. Ce livre essaye d'interroger l'histoire de la philosophie, de Platon jusqu'à Levinas, afin de nourrir notre appétit et notre soif de vivre(s), et de nous libérer de l'ascétisme morbide, dont le nom le plus récent fut : Heidegger. |
RésuméUne étude philosophique sur le lien entre l'envie de vivre et l'alimentation, à la lumière de grands philosophes comme Platon, Freud et Levinas, et loin de tout ascétisme morbide. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
27 juillet 2018
Collection(s)
Collection bleue
Rayon
Philosophie, éthique
EAN
9782909140353
Nombre de pages
180
pages
Reliure
Broché
Dimensions
19.0
cm x
13.0
cm x
1.6
cm
Poids
190
g
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