Foires et marchés à bestiaux dans les Mauges au XIXe siècle : l'influence des voies de communication - François Lecoq

Foires et marchés à bestiaux dans les Mauges au XIXe siècle : l'influence des voies de communication

François Lecoq

La Geste | novembre 2022
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Ce que dit l'éditeur

Foires et marchés à bestiaux dans les Mauges au XIXe siècle

Cholet, capitale des Mauges, plus grand marché aux bestiaux de France ! Voilà de quoi rendre fiers ses habitants. Et que dire de Chemillé qui se revendique aussi comme le premier marché de France, après La Villette, en 1925 ! Les Mauges sont pourtant un petit territoire de l'Anjou constitué de bocages.

Déjà, en 1737, les Mauges représentent 10 % de l'approvisionnement des marchés parisiens en bovins. Sauf exception, le paysan des Mauges n'est pas un éleveur au sens strict. Il est avant tout un engraisseur. Néanmoins, il apprend, il persévère, il observe. Le bocage est son jardin et sa culture.

Au milieu du XIXe siècle, l'industrie de la chaux des carrières de Montjean et de Chalonnes, la construction précoce d'infrastructures de transport et le développement de la science agricole contribuent à la structuration d'une économie angevine rurale, basée sur le boeuf principalement.

L'essor de la tradition d'embouche dans les Mauges s'amplifie jusqu'à ce que ce petit territoire devienne un des fournisseurs principaux de la capitale, à la fin du XIXe siècle. Chalonnes en est la plaque tournante. Le boeuf gras devient alors le produit emblématique des Mauges.

Pour faire prospérer cette économie rurale, le conseil général régule les demandes communales multiples d'ouverture d'un marché (ou d'une foire) à bestiaux et impose aux communes une stratégie de spécialisation, bovin gras ou bovin maigre.

À travers ce livre et ses illustrations, nous vous proposons de découvrir comment les Mauges ont réussi, tout en luttant contre leurs voisins vendéens et poitevins, à devenir un des « marchés aux bestiaux » incontournables de Paris.

Résumé

L'auteur étudie la façon dont le développement de l'industrie de la chaux des carrières de Montjean et de Chalonnes, la construction précoce d'infrastructures de transport et le développement de la science agricole au XIXe siècle contribuent à la structuration d'une économie angevine rurale, principalement basée sur le boeuf. ©Electre 2025

Caractéristiques

Auteur(s)
Éditeur(s)
Date de parution
3 novembre 2022
Collection(s)
Presses universitaires Nouvelle-Aquitaine
Rayon
Commerce
Contributeur(s)
Jean-Pierre Williot (Directeur de publication)
EAN
9791035315368
Nombre de pages
276 pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0 cm x 16.0 cm x 2.5 cm
Poids
460 g

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