Rue Blanche : film intérieur

Ce que dit l'éditeur

Rue Blanche

La mélancolie habite avec élégance ce récit envoûtant, souvent désenchanté, qui se déroule au fil de la plume, sans chronologie véritable, comme un long panoramique sur l'enfance, les amours, les errances, mais aussi les expériences, déceptions et bonheurs d'un professionnel du cinéma et d'un amoureux des avant-gardes du septième art. La rue Blanche traverse tout le livre comme une immense veine qui irrigue l'écriture, qui anime ses fantômes et qui protège l'auteur du vieillissement. Nous sommes en effet dans l'illusion d'une vie sans terme qui commence, passe, s'écoule puis revient à ses sources, semblable à un film dont on ne se lasse pas de revoir les plans et les images. Et nous restons captifs de ce film intérieur qui ne finit pas mais qui, sous l'effet d'un charme, revient toujours à son commencement.