La vraie semblance
Philippe Lacoue-Labarthe
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurEn 1955, Heidegger avait accepté de préfacer la monographie que l'une de ses anciennes élèves, devenue historienne de l'art, avait consacrée à La Madone Sixtine de Raphaël, avançant une énième hypothèse sur la destination initiale de cette oeuvre, certes mondialement connue (et du reste aussi bien mondialement exploitée par l'industrie du Kitsch domestique), mais demeurée parfaitement énigmatique : à l'origine, avançait-elle, ce «tableau» aurait été une «fenêtre peinte». Heidegger ne dissimule pas son scepticisme : de manière toute «classique», il voit plutôt dans l'oeuvre un retable ; mais s'il s'agit d'une «fenêtre peinte», encore faut-il s'entendre sur ce qu'est, en son essence, une fenêtre ; et sur la «révélation» dont une telle fenêtre est chaque fois l'occasion quant au jeu même du paraître et de la manifestation, de l'apparition - quant au jeu, donc, de la révélation. |
RésuméCet essai reprend le texte d'une conférence prononcée en 1999 à l'Université fédérale de Minas Gerais. Il analyse les pages écrites par Heidegger en 1955 concernant le mystère entourant l'oeuvre La madone sixtine de Raphaël, et retrace dans un second temps la démarche d'un séminaire tenu à l'Université de Strasbourg en 1998-1999, dont la lecture du texte de Heidegger constituait l'introduction. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
25 septembre 2008
Collection(s)
La philosophie en effet
Rayon
Martin Heidegger
Contributeur(s) Leonid Kharlamov
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782718607030
Nombre de pages
78
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
13.0
cm x
0.8
cm
Poids
125
g
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À propos de l'auteurPhilippe Lacoue-Labarthe, germaniste traducteur de Celan et Nietzsche et philosophe marqué par l'école allemande, a connu un compagnonnage intellectuel avec son collègue Jean-Luc Nancy et avec Jacques Derrida et fondé avec eux le Centre de recherche philosophique sur le politique. |