Journal : obéir ? : Mers-el-Kébir... Dakar... Vichy... Toulon...

Ce que dit l'éditeur

Sorti de Navale en 1913, après une brillante carrière, Paul Marzin commande en 1940 le Richelieu qui, deux mois après l'affaire de Mers-El-Kébir, repousse à Dakar la tentative de débarquement des troupes anglaises et des Forces françaises libres.

Appelé à Vichy par Darlan, il participe a minima à des négociations avec les allemands.

« L'amiral Marzin était profondément opposé à la tendance collaborationniste qui se développait alors à Vichy....Il mit toute son intelligence et ses capacités de négociateur à faire échouer les projets allemands. Il réussit ainsi à freiner la collaboration militaire jusqu'à ce que le débarquement allié en Afrique du Nord ne vienne complètement changer les données de la guerre. Le récit qu'il fait des négociations auxquelles il prit part témoigne de la grande utilité de son action à un moment crucial de la politique française. Ce fut là sans doute son plus grand mérite tant la tâche était délicate et dangereuse » écrit l'amiral Lanxade dans sa préface.

Préconisant le départ de la flotte de Toulon, il est profondément meurtri par son sabordage en novembre 1942.

En désaccord total avec la politique de Laval, il demande à être placé en congé d'armistice et prend contact avec la Résistance, souhaitant rejoindre l'Afrique du Nord. Mais il se heurtera au veto tacite de Londres qui n'a pas pardonné Dakar...

Ce livre est un témoignage exceptionnel sur les choix qui se sont présentés aux officiers de l'armée française en cette triste période.