Alésia, de l'histoire à la mémoire

Ce que dit l'éditeur

Alésia

De l'histoire à la mémoire

Alésia : un lieu emblématique (mais que l'on a du mal à placer sur une carte), un siège mythique (mais dont on ne sait pas très bien les détails), des Gaulois et des Romains connus de tous (mais sur lesquels on véhicule beaucoup de clichés) !

C'est fort de ce constat que le présent ouvrage aborde la question d'Alésia. En s'appuyant sur l'expérience des visiteurs au MuséoParc Alésia et sur les enjeux muséographiques du site, l'auteur invite à porter un nouveau regard sur les événements historiques mais aussi sur leur interprétation. Car si l'archéologie a permis ces dernières années d'affiner notre connaissance de la période, ce sont les tableaux et les sculptures du XIX^e siècle, la BD Astérix et le film Vercingétorix, entre autres, qui nourrissent l'imaginaire collectif. Soit. L'idée est donc de les replacer à leur juste place et dans leur contexte. Et de rappeler qu'un musée n'est pas un lieu poussiéreux et ennuyeux : la reconstitution historique, les ateliers d'artisanat antique ou encore les outils numériques sont autant d'atouts pour rendre l'histoire vivante et donner à chacun l'envie d'en savoir plus. Un musée pour tous et tous au musée !

Après des études universitaires en histoire et en muséologie à Lyon et Mulhouse, Michel Rouger a tout d'abord travaillé au musée d'art et d'industrie de Saint-Étienne dans le cadre de sa rénovation. Il a coordonnée la réalisation des outils de médiation des trois collections emblématiques du lieu : les armes, les rubans et les cycles.

Puis, il a été consultant dans une agence d'ingénierie culturelle et touristique à Aix-en-Provence sur des études de faisabilité et de programmation, prenant conscience dans ses différentes missions que les projets de valorisation d'un territoire doivent prendre en compte la culture et le tourisme.

En 2006, il est recruté comme chef de projet pour la création du musée de la Grande Guerre à Meaux, musée dont il prendra la direction à son ouverture en 2011. Plus grand musée d'Europe sur le premier conflit mondial, il a travaillé avec l'équipe pour rendre accessible au plus grand nombre les enjeux de cette période en créant une muséographie immersive. De 2016 à 2022 il a dirigé le MuséoParc Alésia en Bourgogne, relançant la fréquentation en impulsant une nouvelle dynamique au sein de ce site archéologique. Le nouveau parcours permanent, visible depuis 2021, a trouvé le bon équilibre entre collections archéologiques, médiation innovante et interactivité pour petits et grands.