Le corps déchu dans la peinture française du XIXe siècle
Olivier Deshayes
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurVouée à l'impossible, la peinture française ne pouvait qu'abandonner les voies de l'idéalisation et s'affirmer, durant le XIXe siècle, comme la consécration d'un formidable fiasco, in fine. L'analyse du paradoxe promet d'être féconde. Faut-il y voir plus généralement, comme je le pense, une défaite à la source de la création ? Le défi relevé dans ce livre est double. Sa visée est assurément celle d'une faillite de l'entreprise créatrice, qui garantit son activité et la reconduit sans cesse, prise dans le vertige d'une salutaire répétition. Mais il s'exerce également par le biais de la fragmentation du corps et de la peinture. Delacroix, Géricault, Ingres par exemple feront valoir, chacun à sa façon, de singuliers procédés de morcellement, propres à transformer les destins du corps qu'ils n'auront de cesse de corrompre, de bafouer et d'humilier. Telle fut l'expérience tragique de l'humain. C'est dire si la peinture française au XIXe siècle élabore à son insu une esthétique subversive, préfigurant sans conteste l'un des versants majeurs de notre modernité. |
RésuméEssai sur la pratique de la fragmentation et la figuration du monstrueux dans la représentation picturale du corps au XIXe siècle, utilisée notamment par Théodore Géricault (1791-1824). ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
15 avril 2004
Collection(s)
Histoires et idées des arts
Rayon
Peinture, gravure
Contributeur(s) Michel Guiomar
(Préfacier) EAN
9782747563420
Nombre de pages
270
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
1.5
cm
Poids
305
g
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