La forêt sacrée des Celtes : du paganisme au christianisme

Ce que dit l'éditeur

Depuis deux millénaires, l'homme occidental a repoussé le sauvage au ban d'une civilisation écrite et policée. Tournant le dos à la nature, il s'est protégé derrière les murs des villes et les certitudes de la raison. La ville n'est pourtant pas l'unique source de l'histoire des civilisations. Les Celtes de l'Antiquité se détournaient des cités pour chercher le reflet de la divinité sous les frondaisons des chênes. Puisant dans les traditions populaires, les romans médiévaux ou les chantiers archéologiques, l'auteur est parti à la recherche d'un temps et d'un espace où le sage monte dans l'arbre, où les amants se perdent dans les bois, où les héros s'aventurent au-delà du monde visible. S'interrogeant sur les mythes et les légendes, il perçoit la forêt comme un lieu d'ensauvagement et d'enseignement. La forêt au milieu du monde et l'arbre au milieu de la forêt, c'est l'idée maîtresse de cette immersion dans les traditions populaires, les romans médiévaux ou les chantiers archéologiques. C'est à la forêt que les peuples d'Europe doivent leur héritage et leur devenir Aller dans la forêt et se percher dans l'arbre de vie, pour y apprendre l'histoire et bâtir le monde de demain, telle est la leçon conjuguée de Merlin, de Bernard de Clairvaux et de François-René de Chateaubriand !