La paix des sexes : ce n'est pas la morale qui fait la justice
Tristane Banon
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur« Je suis une femme, je ne suis pas une victime, je l'ai été, ces choses-là passent. Quand le statut de victime tend à devenir une valeur ajoutée, un anoblissement que certaines veulent acquérir à tout prix comme on cherche à atteindre un statut social, je pense, au contraire, qu'héroïser la victime plutôt que de vouloir la respecter, c'est tuer la guerrière, assassiner la créatrice, valoriser la soumise, poser un interdit sur le fait que la femme soit l'égale de l'homme. Je ne dis pas que les femmes ne rencontrent pas, encore aujourd'hui, bien des maux qu'il faut vouloir guérir, je dis que les inscrire dans une guerre des sexes perpétuelle, en appelant à la rescousse le passé d'une société au sexisme systémique clairement établi, ne convient pas. Désormais que les lois de l'égalité existent, c'est à nous tous de réfléchir aux moyens de les faire appliquer, c'est à nous tous de nous éduquer. Et d'éduquer les autres. Bien des batailles féministes restent à mener, s'aliéner la moitié de l'humanité pour y parvenir est une hérésie. » |
RésuméUn plaidoyer pour un féminisme plus nuancé, moins victimaire, dans lequel l'auteure explique que le viol, ou la tentative de viol, est davantage une question légale qu'une question morale. Selon elle, il est nécessaire d'établir des lois concrètes et d'arrêter de criminaliser sur le plan légal des comportements moralement inacceptables. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
17 mai 2023
Collection(s)
Essai
Rayon
Sociologie et histoire des femmes
EAN
9782383880639
Nombre de pages
239
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
1.2
cm
Poids
134
g
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