Bègue, bogue, borgne
Jacques Izoard
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeur
"troue le plumage comme un faucheur plié en quatre"
Savizkaya. Mais toujours la phrase file et fait le tour des mots le bègue, ici, rêve de sabots et d'étraves, ou du bruit de la mer. Je vis en lui, puisque je parle à peine et que les mots manquent (glissent, s'échappent, se perdent). Je n'arrive pas à la parole. Infime. Infirme. Dès lors, la bogue accueille en sa rondeur le jeteur de dés (ou celui qui parle seul), ou l'émondeur ou le crieur dans le désert. Donc, la bogue est nécessaire, cache une autre bogue, l'oeil lisse, ou l'oiseau des aromates. Geneviève Clancy écrit: "On est pâle dans le tombeau d'autrui". Arrache-t-elle les mots comme je ne sais le faire "d'houle gomorrhe à hurle mur"? A vrai dire, je dis vrai: c'est le Messager borgne qui croit à l'évangile. Le désir du désir devient réalité: rien ne s'explique. L'inventeur de charades retombe en enfance. Trois mots, trois sésames. Jacques Izoard 1974 |
RésuméRecueil de poésie contemporaine belge. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
25 octobre 1999
Collection(s)
Archives
Rayon
Poésie et théâtre
EAN
9782930188782
Nombre de pages
20
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
15.0
cm x
cm
Poids
77
g
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