La fourrure de ma tante Rachel : roman improvisé en triste fourire
Raymond Federman
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLa Fourrure de ma tante Rachel Quand Raymond - raconteur - relate sa vie à un écouteur professionnel - Federman -, il dessine une existence foisonnante en quelques scènes : une enfance désargentée, une vie nourrie d'étreintes et de conflits, le jazz qui exalte l'Amérique et ses complexités. Sa famille, sa judéïté incarnent l'histoire personnelle et collective avec ses vivants - oncles et tantes honnis, partis en 1942 sans Raymond et les siens - et ses morts : mère, père et soeurs « changés en savonnettes et abat-jour » par l'« Énormité Impardonnable ». Et la tante Rachel, vivante mais exilée, ayant fui dès avant la guerre son enfance orpheline. Rachel la sublime, la fortunée, de retour elle aussi, libre et amoureuse. Quand Federman écoute Raymond, le raconteur ne cesse d'explorer l'espace de liberté entre réel et imaginaire, ce lieu de la fiction où sont convoqués figures inventées et personnages existants : Céline, Francis Ponge, Charlie Parker, Max Jacob, Doubrovsky, Diderot... points de repère dont l'influence n'est présente qu'autant que Federman s'en démarque pour composer son oeuvre propre, récit rhapsodique cousu de souvenirs et de morceaux de bravoure délectables. |
RésuméRaymond est le raconteur. Il donne le récit de sa vie à Federman, l'écouteur professionnel, en choisissant des moments qui font sens pour lui : le seau hygiénique résume l'enfance désargentée, le jazz exalte l'Amérique et ses complexités, et la famille incarne l'histoire personnelle et collective. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
9 septembre 2009
Rayon
Littérature française
EAN
9782756101934
Nombre de pages
277
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
15.0
cm x
2.2
cm
Poids
344
g
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