Je suis une usine
Yves Le Manach
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurJe suis une usine Le manuscrit de Je suis une usine est resté plus de quarante ans dans les papiers d'Yves Le Manach, à tel point qu'il en avait oublié jusque l'existence. En 1973, son livre Bye Bye Turbin ! paraissait aux éditions Champ Libre, composé de notes et de textes écrits à la fin des années soixante, pour certains sur un coin d'établi, ou dans les chiottes de l'usine Sud Aviation, ou à l'heure du casse-croûte. Il avait quitté l'usine en 1970 pour s'installer à Bruxelles, avec sa compagne. C'est durant cette période qu'il a écrit ses « histoires d'usine », rue du Châtelain... L'usine évoque abondamment, il est vrai, les violences et les frustrations trop longtemps contenues par ses « élus », tous les jours, tous les mois, toute la vie. Suffisamment pour expliquer que certains ne conçoivent d'autre liberté que l'irréparable. Ni d'autre échappatoire au monstre concentrationnaire que le monstrueux : « On ne s'étonnera pas si un jour les rêves nourris au plus secret d'eux-mêmes, rêves de violence, de mort, de vengeance, d'amour et de totalité, viennent éclater dans la réalité. », nous prévient-elle. |
RésuméEcrit juste après que l'auteur a quitté l'usine où il travaillait en 1970, ce récit met en scène les frustrations et la violence trop longtemps contenues par les travailleurs, et qui ne trouvent d'issue que dans une échappatoire mortelle, revancharde et irréparable. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
12 mai 2017
Collection(s)
Parler debout
Rayon
Romans français
EAN
9791090424746
Nombre de pages
216
pages
Reliure
Broché
Dimensions
17.0
cm x
14.0
cm x
1.0
cm
Poids
200
g
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