La nuit du sanglier

Ce que dit l'éditeur

Erika : Voilà... Les profs sont dingues de toi... Ta première année d'ingénieur à l'unif : sans problème, formidable par-ci, épatant par-là, des bulletins à couper le souffle, des médailles d'or en gym, rien de travers, nulle part, jamais... Même ton petit job d'étudiant à la con, là, ça devient un contrat. Et pendant ce temps, moi, je double et je redouble et je m'emmêle les pieds et...
Térence : C'est une histoire de volonté. De détermination.
Erika : Tout ce que tu touches ça se transforme en or.
Térence : La volonté ça se cultive, ça se travaille, ça se...
Erika : Moi, la vie, ça ne me va pas, c'est comme les minijupes...
Térence : Déjà, tiens-toi droite. T'es dans un sac, là.
Erika : Rien d'autre ne me va.
Térence : Comment tu veux dégager quelque chose de positif fringuée comme ça ? Fais-toi jolie, maquille-toi ! Tête de noeud ! Maman m'a appelé à la brasserie. Elle nous souhaite un joyeux anniversaire !
Erika : De New York ?
Térence : C'est moi qu'elle a appelé parce que, vingt ans c'est toute une histoire.
Erika : Un fils de vingt ans, c'est toute une histoire. Une fille paumée de quinze ans, c'est juste rien du tout que de la poisse...

Térence, vingt ans, et sa soeur Erika, quinze ans, vivent seuls dans l'habitation familiale.

Lui veille sur elle, en frère aîné modèle, voire en père autoritaire suivant un itinéraire tout tracé qu'Erika admire autant qu'elle s'en écarte. Elle se laisse dériver ou emprunte des chemins détournés...

L'un et l'autre s'allient autant qu'ils s'opposent. Le courant passe mais les courts-circuits s'intensifient. L'arrivée d'Alec, solitaire armé de ses vérités sur l'Homme, la vie, l'amour, ne calmera pas le jeu. Il aura tôt fait de découvrir les braises et de souffler dessus pour enflammer la fratrie.

Catastrophe ou opportunité de se découvrir des forces insoupçonnées ?