Oui, c'est la guerre, mais je suis là : de Saint-Nazaire à Neuchâtel, une enfance dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale

Ce que dit l'éditeur

Dans la pénombre d'un grenier jurassien apparaît un drapeau tricolore en lambeau, vestige de la Libération de Paris. « Maman, raconte ! » réclament les enfants et les souvenirs de l'enfance en France vont ressurgir.

Durant les cinq années de guerre, l'auteure et sa famille vont être confrontées aux difficultés de la guerre : la fuite et l'errance de Saint-Nazaire (Bretagne) au vignoble girondin où se trouve la maison familiale, la faim et les difficultés de ravitaillement, puis les bombardements et la destruction quasi totale de la ville de Saint-Nazaire et de leur maison.

L'été de la Libération, la fillette, séparée de sa famille, va devenir la complice muette de son oncle, homme de confiance de la générale Leclerc, en transportant des messages et des armes sur sa bicyclette. La paix enfin signée, son père la confie, contre son gré, à la Croix-Rouge qui organise des convois d'enfants, « ayant souffert de la guerre ». Ainsi la petite Bretonne découvre la Suisse, qui deviendra sa nouvelle patrie.

Du drapeau tricolore en lambeau découvert au fond du grenier Jurassien, naît un récit qui nous entraîne dans les pas d'une fillette ballottée par la guerre...