Décors artificiels : deux récits lents

Ce que dit l'éditeur

Décors artificiels

deux récits lents

Avec ces deux textes, le lecteur pénètre un univers où l'homme cherche cet absolu qui lui échappe mais qu'il ne cesse pourtant d'entrevoir. Tentant d'apprivoiser cet espace, l'écriture nous surprend par l'émotion qu'elle engendre, et l'auteur parvient peu à peu à éclairer les sentiments qui hantent les personnages - avec parfois des fulgurances. Pas de psychologie, mais une quête façonnée de paysages qui témoignent de la complexité de ce monde où tout est à la fois pesant et léger, dans la roche, le bleu de la mer, le sable... Loin des conventions romanesques, l'auteur nous convie à suivre les personnages jusque dans leurs circonvolutions.

Avec Élisabeth Rossé, les mots s'écrivent avec cette spontanéité qui cherche puis tutoie le réel par la description d'une perpétuelle « mêlée de phénomènes étranges ».

Sur la plaine
L'arrivée d'une famille sur un lieu rêvé qu'elle devra apprivoiser par le geste artistique afin de pouvoir y vivre sans se laisser dévorer.

Sur l'île
À l'intérieur d'un vis-à-vis silencieux, deux frères affrontent leur destin. L'un construit un chantier, l'autre une histoire. Alentours, une rumeur chemine.