Pauvres humains : de l'homme à l'Etat : entre réalités et idéologies

Ce que dit l'éditeur

L'auteur, Conservateur des hypothèques honoraire, a fait carrière dans divers services financiers de l'Etat. Il a animé, durant plusieurs années, une revue du Ministère des Finances dans laquelle il publiait, à titre personnel, des articles de fond relatifs à l'économie et à l'histoire des institutions. Chargé de mission par l'administration des Affaires Etrangères, il a exercé dans divers pays d'Afrique. Dans un livre paru en l'an 2000, il compare la Vème République française à la démocratie athénienne du Vème siècle avant J.C.

Dans le présent livre, il évoque les conséquences de la nature de l'homme et des concentrations de population sur la vie en société.

Les hommes sont peu rationnels et imprévisibles individuellement, collectivement, ils ont créé, peu à peu, des structures sociales diverses (Etats, Fédérations, etc...) Certaines ont un caractère mondial.

En ce début de millénaire, tous les pays vivent, peu ou prou, dans une symbiose planétaire qui n'est pas exempte de violences. La densification des populations et le niveau des communications permettent à des individus, qui seraient isolés dans une petite agglomération, de s'organiser sur de grands espaces et même sur l'ensemble de la planète. Ils forment des groupes de pression et sont ainsi en mesure de manipuler les masses de population. Intérêts et idéologies s'affrontent mondialement. La surdensité, mettant en contact des individus nombreux et divers, multiplie les causes de conflits.

Les structures sociales évoluent de plus en plus vite et ne peuvent être adaptées qu'approximativement. Les maladies sociales se superposent aux différents niveaux d'organisation de la planète: migrations massives et luttes idéologiques recomposent les sociétés au détriment des états développés, le gouvernement faible, mettant en danger la civilisation dont ces derniers sont porteurs.