Dans un jardin qu'on dirait éternel

Le coup de cœur de nos libraires

Tatsushi Omori

Arte Vidéo | décembre 2020

19.90 €

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Ce qu'on en pense

Ce qui est fascinant dans la cérémonie traditionnelle du thé au Japon – et donc dans ce film puisqu’elle en le centre –, c’est qu’il s’agit proprement d’un acte sacré. Chaque détail est savamment codifié. Car rien n’est laissé au hasard, à l’improvisation, au moindre risque que ce soit laid ou trivial. Tout est beau, tout a du sens, tout semble immuable. Et alors le rite permet à celle ou celui qui accepte de s’y plier d’accéder à la nature et à ses rythmes, à l’univers et à ses mystères. Plus loin encore, l’initié accèdera à ce qui est encore plus secret et impénétrable : lui-même, avec ses questions, ses incertitudes et ses ombres.

Le talent de ce film est de nous faire parcourir ce double chemin. Vers cet extérieur si dépaysant, si surprenant, qu’est la cérémonie du thé et la culture du Japon. Vers cet intérieur pas moins surprenant que nous sommes à nous-mêmes.

Jef, libraire à la Procure de Paris VI

***

“En plus d’être un très joli miroir de nos humeurs, aussi minimaliste qu’intimiste, Dans un jardin qu’on dirait éternel est aussi une expérience sensorielle hors du temps, un poème filmé comme une ode aux saisons, à l’instant présent et à la douceur de vivre.”

(La Voix du Nord)

“Dans un jardin qu’on dirait éternel est le film parfait pour échapper aux anxiétés de la période actuelle. Sur un rythme paisible qui suit les 24 saisons de l’année (il y a celle de la rosée blanche, celle des grands froids…) et dans un intérieur traditionnel japonais épuré et apaisant, le spectateur est introduit à tous les secrets de la cérémonie du thé : la dégustation des wagashis, comment plier sa serviette, ouvrir la porte pour accueillir les invités, mélanger le thé et laisser retomber la dernière goutte d’eau...”

(Le Parisien)

Ce que dit l'éditeur

Dans une maison traditionnelle à Yokohama, Noriko et sa cousine Michiko s’initient à la cérémonie du thé. D’abord concentrée sur sa carrière dans l’édition, Noriko se laisse finalement séduire par les gestes ancestraux de Madame Takeda, son exigeante professeure. Au fil du temps, elle découvre la saveur de l’instant présent, prend conscience du rythme des saisons et change peu à peu son regard sur l’existence. Michiko, elle, décide de suivre un tout autre chemin.

VOST (japonais)