Salut, compagnons ! : toute ressemblance avec les personnages, les lieux et les évènements de ce roman est pure coïncidence

Ce que dit l'éditeur

Nous sommes en 1913. Adam a onze ans.

Les conditions de vie devenues difficiles en Province décident son père, le maréchal-ferrant du village, à émigrer à Paris avec toute sa famille.

A Pantin. Adam est inscrit à l'école des Brilles. Dès qu'il obtient son Certificat d'études, son père lui fait quitter l'école pour l'usine.

L'adolescent, passant d'une usine à l'autre pour aider son père à nourrir la famille, continue de fréquenter l'école des métiers de la rue Manin pour apprendre le dessin industriel.

Un jour. chez Rhône et Alpes, il s'arme de courage et propose ses services à son directeur qui peine à trouver un ingénieur capable de lui réaliser des meubles métalliques.

En concevant et réalisant des meubles pour le compte de Rhône et Alpes. Adam introduit une nouvelle technique d'assemblage des éléments, par agrafage et non à chaud comme c'était le cas à l'époque, et impose ainsi l'esthétique du fer au détriment du bois.

Adam s'élève dans la hiérarchie mais retraité, il se retrouve seul face à Ève. usé. dans la précarité.

A travers le parcours d'Adam, c'est le monde du travail entre 1900 et 1960 qui est restitué. C'est aussi et surtout les conditions de vie pendant et après l'occupation de Paris, l'exode, le repli des patrons vers le massif central afin de protéger les usines nuis leur passage et leur installation en zone libre avec l'argent des contrats signés avec certains ministères, la rareté des ouvriers partis pour le travail obligatoire ou ayant rejoint la Résistance, le troc, les bons matières, le marché noir, les bombardements dont celui meurtrier d'août 44. Enfin la Libération, les dédommagements de guerre, abusifs pour certains, et la reprise de la production.