Le marché des femmes balkaniques en temps de guerre
Alain Tarrius
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLe « marché » des femmes balkaniques en temps de guerre De 2007 à 2019, 47 000 femmes originaires des Balkans se rendirent en Espagne pour des séjours de plusieurs années dans des clubs prostitutionnels légaux. Souvent encadrées de mafias russo-ukrainiennes, dites « du Dniepr », puis italo-albanophones, de Sacra Corona Unita. À partir de 2013, 17 000 d'entre elles revinrent, souvent accompagnées de familiers, afin d'investir dans des commerces, hôtels, exploitations agricoles. Les dominations mafieuses étaient alors repoussées. La guerre russo-ukrainienne mettait en danger les installations de retour des Ukrainiennes, Moldaves et nord-Roumaines. Des milliers d'entre elles se relocalisèrent près des villes européennes et créèrent d'originales formes prostitutionnelles. Les frontières devenant plus étanches à l'occasion de la pandémie de la COVID 19, les logistiques de transport se modifièrent vers le recours aux transports maritimes, et vers un nouveau cosmopolitisme : des femmes apparurent dans les groupes de vente en « poor to poor ». |
RésuméDepuis 2007, 47.000 femmes issues des Balkans ont fait des séjours dans des clubs de prostitution en Espagne avant de regagner leur pays pour y fonder des entreprises. Mais depuis le début de la guerre, la mafia russo-ukrainienne s'est renforcée et la majorité de ces femmes n'a d'autre choix que de revenir travailler dans la prostitution à travers l'Europe. L'anthropologue relate leur parcours. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
4 janvier 2024
Collection(s)
Logiques sociales
Rayon
Problèmes et services sociaux
Contributeur(s) Michel Wieviorka
(Postfacier) EAN
9782336425511
Nombre de pages
86
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
12.0
cm x
0.5
cm
Poids
109
g
|