Nous y étions : 18 vétérans racontent heure par heure le D-Day

Ce que dit l'éditeur

Nous y étions

Ils avaient 20 ans, ou presque, le 6 juin 1944. Ils arrivaient d'Amérique, d'Angleterre et d'ailleurs, pour participer à la plus grande opération militaire de tous les temps. Cinquante ans plus tard, Annick Cojean les a retrouvés afin de leur faire raconter, heure par heure, ce jour demeuré le plus long et le plus important de leur vie.

Ils décrivaient la peur, la mer rouge de sang, la plage jonchée de cadavres, les parachutistes criblés de balles avant d'atteindre le sol. Ils évoquaient l'exploit des rangers de la pointe du Hoc, l'âpreté des combats dans le bocage, la panique des soldats allemands et aussi la rage de vaincre. Car cette guerre, pensaient-ils, était juste : ils combattaient pour la liberté.

Ainsi s'esquisse la chronologie implacable du D-Day, de 0h10, quand le planeur de Wally Parr descend sur Pegasus Bridge, jusqu'à la tombée de la nuit, quand un jeune correspondant de guerre canadien écrit sa première dépêche.

Ces dix-huit grands témoins ont aujourd'hui disparu. Plusieurs ont fait disperser leurs cendres sur la terre normande. Mais cet ouvrage, qui témoigne de la flamme et de la peine indicible du D-Day, est peut-être leur plus beau tombeau.