Selfie : comment le capitalisme contrôle nos corps
Jennifer Padjemi
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurSelfie Après la vague du mouvement « body positive », la pression qui pèse sur le corps des femmes a-t-elle réellement disparu ? Sur les réseaux sociaux comme dans les magazines ou les publicités, on observe la glorification de deux types de féminités « accomplies ». Le premier est une femme blanche, CSP+, qui se doit d'être naturelle et dynamique. Le second est celui d'une femme « racialisée », invitée à la fois à assumer un physique hypersexualisé mais aussi à se rapprocher de la blanchité par des subterfuges dangereux pour sa santé. À qui profite donc toute cette positivité toxique ? À l'industrie de la beauté bien sûr. Jennifer Padjemi mène une enquête engagée pour montrer comment le capitalisme moderne a récupéré tous les mouvements qui oeuvrent pour la libération des corps et nous enjoint à lutter contre ces nouvelles injonctions. Un essai percutant et libérateur ! |
RésuméDéplorant la pression que subissent les femmes vis-à-vis de leur apparence, l'auteure dénonce la glorification de deux types de femmes accomplies, deux modèles de corps qui paraissent s'opposer : la fit girl, blanche, qui pratique le sport comme une religion, et un modèle racialisé, qui est enjoint à se rapprocher de la blanchité à coups de décoloration de la peau ou de perruques lisses. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
7 juin 2024
Collection(s)
Points
Rayon
Sociologie et histoire des femmes
EAN
9791041414246
Nombre de pages
311
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
2.1
cm
Poids
174
g
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