Les camps de Saint-Médard-en-Jalles : du duc d'Aumale aux forces spéciales : de 1845 à nos jours - Arlette Capdepuy

Les camps de Saint-Médard-en-Jalles : du duc d'Aumale aux forces spéciales : de 1845 à nos jours

Arlette Capdepuy

Memoring | juillet 2024
23.75 €
-5% pour les titulaires de la carte avec le retrait en librairie
LIBRAIRIES PARTICIPANTES
Paris VIᵉ, Paris VIIIᵉ, Paris XVIIᵉ, Paris Vᵉ
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Voir les disponibilités en librairie
25.00 €
Disponibilité en ligne
Expédié entre 9 et 15 jours

Ce que dit l'éditeur

Les camps de Saint-Médard-en-Jalles

Du duc d'aumale aux forces spéciales

De 1845 à nos jours

Rien ne laisse supposer que de nombreux camps, jusqu'à huit en tout, ont été implantés sur la commune de Saint-Médard-en-Jalles au point de constituer au milieu du XXe siècle un ensemble parmi les plus importants du Sud-Ouest. Aujourd'hui, il ne reste en activité, sur 2 800 hectares, que le camp de Souge, à l'ouest de la commune.

En 1845 la population était venue de fort loin pour voir le faste des démonstrations militaires sous le commandement du duc d'Aumale, fils du roi Louis-Philippe. Si le camp a été abandonné sous le Second Empire, en 1870, Caupian est réinvesti par les militaires, bousculés par Gambetta qui organise la Défense nationale contre la Prusse. Cette fois, l'Armée ne repartira plus. Au XXe siècle, les camps se multiplient avec les guerres ; leurs occupants varient. En 1917, Souge est cédé aux soldats américains du général Pershing et il faut accueillir les coloniaux (travailleurs d'Indochine et tirailleurs sénégalais) pour lesquels des baraquements sont construits. Au cours de l'année 1936, les réfugiés espagnols trouvent refuge à Caupian, ce sera « le camp des Espagnols ». La Wehrmacht arrive en force dès juillet 1940 et trouve suffisamment de place dans les camps existant pour s'installer avec tous ses prisonniers de guerre, français et coloniaux. À la Libération, ce sont les prisonniers de guerre allemands qui y prennent place pendant que des prisonniers russes sont encore maintenus à Gajac.

Après 1950, les camps se vident ; les baraques sont démontées, récupérées, redistribuées à un personnel civil ou militaire. Leur origine est oubliée : il faut reconstruire le pays. Seul, le camp de Souge reste affecté à l'Armée de terre.

Les camps de Saint-Médard-en-Jalles n'ont pas livré tous leurs secrets mais ce travail répond à une urgence mémorielle : rappeler comment s'est construite l'identité de la commune et de ses habitants, ne pas oublier que son histoire reste étroitement liée à l'histoire de la France.

Résumé

L'histoire des camps de Saint-Médard-en-Jalles est relatée, depuis 1845, lorsque le duc d'Aumale, fils du roi Louis-Philippe, organisait des démonstrations militaires. Le camp est abandonné sous le second Empire puis réinvesti par les militaires en 1870. Au XXe siècle, les camps se multiplient : celui de Souge est cédé aux Américains et, en 1936, les réfugiés espagnols occupent celui de Caupian. ©Electre 2025

Caractéristiques

Auteur(s)
Éditeur(s)
Date de parution
1 juillet 2024
Rayon
Histoire de France
Contributeur(s)
Stéphane Delpeyrat-Vincent (Préfacier), Gilles Robert (Préfacier)
EAN
9791093661582
Nombre de pages
230 pages
Reliure
Broché
Dimensions
25.0 cm x 17.0 cm x 1.3 cm
Poids
380 g