Polluer, c'est coloniser
Max Liboiron
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurSalué comme incontournable dès sa parution en anglais, Polluer, c'est coloniser est d'abord un livre de méthode, qui cherche à définir une éthique, une manière collective d'être au monde. Au fil d'une enquête sur l'histoire, la conception et la réglementation de la pollution engendrée par les plastiques, il montre que cette dernière n'est pas une expression ou un effet du colonialisme mais la mise en oeuvre de rapports coloniaux à la terre, rapports que peuvent involontairement reproduire des militant·es et des scientifiques animé·es des meilleures intentions. Mais, éthique ne voulant pas dire leçon de morale, l'ouvrage rejette les jugements expéditifs et les idées toutes faites. La clé réside dans l'attention aux lieux : parce qu'une méthode est toujours située, inscrite dans des relations particulières à des territoires, elle est investie d'une responsabilité particulière vis-à-vis d'eux. S'appuyant sur un travail mené à Terre-Neuve-et-Labrador, Max Liboiron propose de bâtir une science anticoloniale, avec le double souci d'échapper aux cadres de pensée uniformisants et de livrer des enseignements dont d'autres, ailleurs, pourront s'emparer. |
RésuméS'appuyant sur une enquête sur les plastiques, l'auteur s'interroge sur la notion de pollution ainsi que sur les ambiguïtés du recyclage et du nettoyage. Il montre que la pollution n'est pas un effet du colonialisme, mais la mise en place de rapports coloniaux à la terre. A travers ce texte, il vise à établir une manière collective d'être au monde en défendant une science anticoloniale. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
18 octobre 2024
Rayon
Environnement, écologie
Contributeur(s) EAN
9782354802967
Nombre de pages
279
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
15.0
cm x
2.3
cm
Poids
396
g
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