Les Arabes et l'art du récit : une étrange familiarité
Abdelfattah Kilito
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLes arabes et l'art du récit Fécondité d'un malentendu : alors que les Arabes se considéraient depuis toujours comme « le » peuple poète, les Européens leur ont décerné la palme du récit. Ainsi, Cervantès attribue la paternité de Don Quichotte à un historien arabe, et Antoine Galland note que Les Mille et Une Nuits « font voir de combien les Arabes surpassent les autres nations en cette sorte de composition ». Ces derniers ne s'en rendront compte que vers le milieu du XIXe siècle, lorsqu'ils constateront l'extraordinaire fortune du livre des Nuits, traduit à partir de Galland dans toutes les langues européennes. Ayant adopté le roman, la nouvelle et le théâtre, formes qui leur étaient jusqu'alors étrangères, ils ont été amenés à reconsidérer leur tradition littéraire. Tout le monde, finalement, a trouvé son compte dans la récupération, la réinterprétation et la revalorisation du corpus narratif ancien. La littérature arabe, régénérée grâce à l' » épreuve de l'étranger », est désormais inséparable de la littérature européenne. |
RésuméL'auteur part d'un malentendu : alors que les Arabes se considèrent depuis toujours comme le peuple poète par excellence, les orientalistes leur décernent la palme du récit. Une étude sur la tradition littéraire arabe. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
7 janvier 2009
Collection(s)
Bibliothèque arabe
Rayon
Littérature généralités
EAN
9782742781102
Nombre de pages
154
pages
Reliure
Broché
Dimensions
23.0
cm x
14.0
cm x
1.2
cm
Poids
195
g
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