La seconde guerre d'indépendance d'Israël : 7 octobre 2023, effroi et résilience
Richard Nissim Darmon
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurIl est difficile de se replonger dans l'un ou l'autre des innombrables moments de cette longue guerre qu'Israël a dû livrer depuis un an. Un long chemin a déjà été parcouru à toute allure depuis la stupeur et l'horreur du 7 octobre, quand les Israéliens se réveillèrent avec les sirènes de la guerre, et dans de nombreux endroits de « l'enveloppe de Gaza », les cris, l'odeur de brûlé et les coups de feu. Familiers d'une tension régionale qui n'aura guère faibli depuis un siècle et d'un sentiment intérieur de mobilisation que les épisodes successifs des guerres, des soulèvements, des attentats et des tirs de roquettes incessants avaient longuement entretenu, Israël paraissait s'installer néanmoins dans la routine étrange des démocraties d'alors, faite de mécontentement, de rébellions stériles, de passions politiques et de calculs, de spectacle, de frivolité malheureuse et de déchirements. Mais beaucoup avaient remarqué aussi l'incompréhension croissante des pays amis et soumis à de mêmes vagues d'erreurs et de terreur comme si Israël n'appartenait pas à la même classe de civilisation et aux mêmes crises, qui ne se réduisent pas aux excès du progrès et aux écarts techniques. Se remémorer est difficile car rien dans cette histoire ne semble avoir été écrit d'avance. Le pays était même passé au second plan des risques systémiques quand la guerre s'était rouverte et installée en Europe, dans ces pays que la plupart des Juifs avaient jadis dû fuir. Mais la haine contre la mission juive d'exister au coeur d'une humanité hostile s'est réveillée brutalement, transformant toutes les guerres les plus continentales en routines lointaines. De ce livre écrit au milieu du gué émane pourtant une étonnante sérénité. Israël a repris le chemin de sa guerre existentielle, une guerre qui dure depuis Moïse et Josué. La guerre n'est pas le pire des maux : le pire était, le 7 octobre, de ne pas pouvoir se défendre et finir à Aushwitz. Mais des jeunes gens ont survécu, ils sont revenus, ils ont repris les armes, car Israël avait juré de ne pas oublier la leçon de Massada et du ghetto de Varsovie, et il faut dire qu'il ne l'a pas oubliée. Israël est vivant et Nova reste donc un nom de fête, mais que ses morts et ses héros ont liée à celle de la Tora, qu'elle semblait vouloir fuit, Slim'ha Tora, la joie de la Tora. La joie est le trésor des coeurs en Israël et rend capable d'affronter toutes les difficultés, toutes les adversités, et de tenir encore entre ses mains le souffle et le destin du monde : Écoute Israël, l'Éternel est ton Dieu, l'Éternel est Un. Tu t'en souviendras à la maison ou en voyage, tu l'écriras sur tes portes et sur les murs, tu l'apprendras à tes enfants et aussi tes ennemis. Il y a ceux qui sont morts et ceux qui sont encore détenu, mais dans leur coeur Israël a puisé sa force, et de tout son esprit est revenu à la joie d'être un peuplé et de vivre encore de cette promesse faite à nos pères d'une vie exemplaire et indéracinable sur cette terre, qu'il faudra bien admettre car elle ne fléchit pas. |
RésuméPrésentation des grandes phases de la guerre déclenchée en Israël le 7 octobre 2023 et démonstration du caractère décisif de celle-ci pour le pays ainsi que pour les Juifs dans le monde. L'auteur argue que ce conflit a permis à Israël de réaffirmer son autorité politique et militaire, notamment vis-à-vis des Etats-Unis, et d'engager un processus de renouveau institutionnel interne. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
24 octobre 2024
Rayon
Nouveautés en sociologie
EAN
9782912833860
Nombre de pages
182
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
15.0
cm x
1.4
cm
Poids
213
g
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