L'Algérie en guerre (1954-1962) : un historien face au torrent des images
Benjamin Stora
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurComment expliquer que la sensation d'absence d'images sur les « événements d'Algérie » ait longtemps dominé, harkis, immigrés ou appelés du contingent ? Est-ce que, très tôt, la France n'aurait pas voulu « regarder » cette page sanglante de son histoire ? Le paradoxe est qu'en réalité la guerre d'Algérie a été montrée de mille façons : images fixes des photographies, publiées dans des magazines tel Paris Match ; images de cinéma, issues de films qui n'ont pas tous laissé un souvenir mémorable ; images de documentaires, nombreux à partir des années 1990, provenant surtout des archives de l'Ina ou de l'armée française. Effet de génération ? Plus la longue histoire de la présence française en Algérie s'éloigne, plus elle semble enfin combler ses « lacunes mémorielles ». Et l'historien de s'interroger : le passage à l'image pour l'écriture de l'histoire est-il un moyen efficace d'approcher une vérité ? L'avalanche des images est-elle, au contraire, un frein pour la connaissance ? Une réflexion menée à la lumière du « travail de mémoire visuelle » entrepris par Benjamin Stora depuis plus de trente ans, au fil des films de fiction et documentaires auxquels il a contribué. |
RésuméAlors que de nombreuses photographies, documentaires ou fictions existaient, la société française, entre les années 1960 et 2000, avait la sensation d'un manque d'images concernant la guerre d'Algérie, notamment parmi les populations concernées, telles que les harkis, les pieds-noirs ou les anciens soldats. L'auteur propose ses réflexions sur ce sentiment. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
17 octobre 2024
Collection(s)
Histoire
Rayon
Guerre d'Algérie
EAN
9782809847765
Nombre de pages
335
pages
Reliure
Broché
Dimensions
23.0
cm x
14.0
cm x
1.8
cm
Poids
434
g
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À propos de l'auteurBenjamin Stora est un historien et un universitaire que ses origines pied-noir et la déchirure de l'exil ont naturellement conduit à faire du Maghreb et de la colonisation ses champs d'étude. |