C'est l'emploi qu'on assassine : contre la finance-casino, pour une économie au service de l'homme

Ce que dit l'éditeur

C'est l'emploi qu'on assassine

La vérité crève les yeux : chercheurs d'emploi et exclus sociaux en progression ; jeunes, seniors (seuls 14% retrouvent un emploi stable en Suisse), cadres que l'inactivité ou le cumul des « petits boulots » bannissent de la vie professionnelle, sociale et familiale ; contrats sauvages-, pouvoir d'achat en berne, emploi dégradé, chômage de masse, de longue durée; statistiques mensongères : les autorités, le monde de la finance n'admettent pas l'échec. Et les Églises ? sont-elles d'une quelconque utilité pratique dans cette économie financiarisée ? Quand le mensonge par omission tourne au déni d'information systémique ? Quand les nouveaux fatigués de la société se trouvent porteurs d'une nouvelle faute originelle ?

Le travail, fondement de la dignité et du lien social, révèle, depuis la crise de 2008, une fracture économique, sociale et politique que gouvernements et associations, dépassés et de plus en plus populistes ne reconnaissent pas. Un déni contraire à une tradition plurimillénaire de recherche de vérité, de responsabilité morale que la doctrine sociale de l'Église - cette grande méconnue - vient opportunément cadrer.