Ceci n'est pas une dictature
André Bellon
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurMille et une nuits Dans quel régime vivons-nous ? Depuis l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne et la réforme constitutionnelle en 2007, les Français savent que leurs dirigeants se sont assis sur leur volonté. Ils ont dit Non au TCE en 2005, mais députés et sénateurs ont voté Oui au traité de Lisbonne. Le Parlement n'est même plus une chambre d'enregistrement, vidé qu'il est de ses prérogatives par les structures européennes qui décident des règles et des lois. Il n'exerce plus le rôle qui lui est conféré théoriquement par les électeurs. Le système des partis sans Parlement, en quelque sorte ! Grâce aux sondages, on tente de fabriquer l'opinion de citoyens déboussolés ; on perfectionne les méthodes pour leur laisser croire qu'ils ont les idées de la classe dirigeante. Le mépris de celle-ci à l'égard du peuple est d'autant plus violent qu'elle est assise sur la certitude de détenir la vérité. La crise économique, révélatrice des fautes incroyables des banques, aurait dû conduire à une remise à plat des institutions. Au contraire, on accélère les « réformes » dans le même sens, et on augmente le déni de démocratie. Non, ceci n'est pas une dictature. Parler de marche vers la dictature est exagéré, ou inapproprié, car il n'y a pas de dictateur, mais comment qualifier autrement l'évolution actuelle ? |
RésuméDénonciation d'une perte de la souveraineté nationale de la France avec la multiplication des lois et règlements communautaires à transposer en droit français, le déficit de débat démocratique, l'influence croissante des sondages dans la vie politique, les réformes engagées depuis la crise financière, etc. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
21 septembre 2011
Collection(s)
Essai
Rayon
Pensée politique, idéologie
EAN
9782755506181
Nombre de pages
179
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
13.0
cm x
cm
Poids
174
g
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