La fêlure du cri : violence et écriture
Alain Milon
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurVivre le cri pour interroger la langue dans ses limites, telle est l'intention de cet essai. Comprendre que le cri est la fin - la fissure de la phrase, et non le commencement - le balbutiement, et qu'il est porté par le rire qui annonce la langue congédiée. Le cri est une scansion sublime pour sortir l'écrivain de sa torpeur. Il n'attend pas d'effets, l'effet de l'enfermement - enfermer celui qui crie parce que son cri signifie braillement et impossibilité à parler pour le psychiatre. Il n'attend même pas l'effet du réconfort - réconforter l'enfant qui crie de peur ou d'angoisse. Il n'attend pas non plus l'effet des hurlements de l'adolescente hystérique - traduction d'une sexualité en attente. Le cri, en hurlant contre la langue, lutte contre la chimère du mot qui s'imagine pouvoir restituer l'objet dans sa nature. Mais le cri qui hurle n'interdit pas le mot ; il réveille la poésie dont la nature première est de distordre la phrase pour faire remonter à la surface le corps caché du langage. René Char écrit que Le cri est-il ce que la poésie écoute à travers les portes du langage ? Mais surtout, le cri vient-il avant ou après le mot ? |
RésuméUne réflexion sur le cri. Dans cet essai, l'auteur cherche à savoir si le cri est ce que la poésie écoute à travers les portes du langage et s'il vient avant ou après le mot. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
30 septembre 2010
Rayon
Critique littéraire
EAN
9782350880341
Nombre de pages
127
pages
Reliure
Relié
Dimensions
23.0
cm x
17.0
cm x
0.9
cm
Poids
256
g
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