Politique. Vol. I. L'avenir de la démocratie
Pierre de Lauzun
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurQu'est-ce qui menace l'avenir de la démocratie ? Qu'est ce qui peut sauver la vie en commun sinon la recherche du Bien commun, fondement du lien social, recherché comme Bien objectif ? Si elle paraît triompher aujourd'hui - il n'y a plus de source alternative de légitimité politique -, cela ne garantit pas à la démocratie la pérennité. Régime politique récent, complexe et fragile, elle a prospéré en s'appuyant sur la richesse créée par le capitalisme et par une solidarité fondée sur le sentiment national. Mais cet environnement évolue vite. Plus que la mondialisation, ce qui mine la société démocratique est le relativisme, qui est l'ultime avatar d'un paradigme présent dès les origines de notre société : cette idée que la société doit être neutre entre toutes les valeurs, chacun décidant ce qui est bien ou mal comme il l'entend sous réserve du droit équivalent du voisin. Mais ce relativisme individualiste ne tend-il pas à détruire les bases de la citoyenneté comme de la communauté ? Ne s'accommode-t-il pas, finalement, que de l'arbitrage par l'argent ? |
RésuméLa démocratie paraît triompher : il n'y a plus de source alternative de légitimité politique. Régime politique fragile, complexe et récent, elle a prospéré en s'appuyant sur la créativité du capitalisme et la solidarité nationale. Mais l'auteur montre qu'elle n'est pas pour autant pérenne. Plus que la mondialisation, ce qui mine la société démocratique est le relativisme individualiste. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
27 janvier 2011
Collection(s)
Histoire essentielle
Rayon
Pensée politique, idéologie
EAN
9782755404418
Nombre de pages
260
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
1.9
cm
Poids
302
g
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À propos de l'auteurPierre de Lauzun polytechnicien, ancien élève de l'ENA, est directeur général adjoint de la Fédération bancaire française. Cette haute fonction dans le monde de la finance ne l'empêche pas de s'interroger en tant que chrétien sur la place de l'argent dans la société. |