Nietzsche lecteur de Heidegger
Michel Juffé
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurHeidegger a prétendu « dépasser » Nietzsche, qui, selon lui, est le dernier des métaphysiciens. En réalité, sous couleur d'une philosophie radicalement nouvelle - et qui ne se réclame que de Parménide et d'Hölderlin -, Heidegger transforme celle-ci en une pseudo-méditation sur l'Être et sur l'Humain (le Dasein, l'être-là). Or, ce n'est qu'un retour à une théologie raciale, intolérante, clivante, dont son antisémitisme n'est qu'une facette. Nietzsche, se libérant d'une pesante tradition, qui entraîne au mépris de la vie et conduit à l'autodestruction, montre la médiocrité de la « pensé Heidegger » et la fausseté de son interprétation de l'oeuvre nietzschéenne. En particulier, il montre que la conception du temps chez Heidegger est une apologie de la « mortalité » d'où la « vitalité » - qu'il juge animale - est absente ou dépréciée. Nietzsche, réduisant Heidegger à un piètre penseur, fait oeuvre de salubrité publique. |
RésuméF. Nietzsche a voulu se libérer de la tradition platonicienne et chrétienne qui mène au mépris de la vie et à l'autodestruction. Alors que M. Heidegger prétend dépasser la philosophie de Nietzsche avec une pensée nouvelle, celle-ci se transforme en une pseudo-méditation sur l'être et l'humain, aussi appelé Dasein, l'être-là, et se révèle être un retour à une théologie raciale et intolérante. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
17 septembre 2020
Rayon
Martin Heidegger
EAN
9782491526078
Nombre de pages
128
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
13.0
cm x
1.0
cm
Poids
152
g
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