Durée et simultanéité
Henri Bergson
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurDurée et simultanéité Le premier article d'Einstein sur la théorie de la relativité date de 1905, mais ce n'est que dans les années 1920 que la relativité connaît une immense vogue publique et fait l'objet d'exégèses sans fin. Dans ce contexte, Bergson, alors le maître du temps philosophique, publie en 1922 Durée et simultanéité, avec pour sous-titre À propos de la théorie d'Einstein. Il y développe une évaluation critique de l'impact de la relativité einsteinienne du point de vue de sa propre conception du temps, ou plutôt de la « durée ». L'ouvrage déclenche d'assez vives polémiques entre Bergson et les physiciens, et les philosophes qui s'intéressent à la question prennent prudemment leurs distances. On accuse Bergson d'avoir échoué à comprendre la physique du temps relativiste. Pourtant, par-delà ses méprises, l'ouvrage déploie nombre de réflexions qui méritent une attention particulière dans une perspective non seulement métaphysique, mais aussi épistémologique. Car, comme l'écrit Bergson, « une fois admise la théorie de la relativité en tant que théorie physique, tout n'est pas fini. Il reste à déterminer la signification philosophique des concepts qu'elle introduit ». |
RésuméPubliée en 1922, cette oeuvre marque un tournant dans la théorie de Bergson de la durée, une théorie fondamentale pour l'intelligence de toute sa pensée, puisque c'est ensuite par elle que s'est développée la philosophie de l'intuition. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
13 janvier 2021
Collection(s)
GF
Rayon
Henri Bergson
Contributeur(s) Jean-Marc Lévy-Leblond
(Editeur scientifique (ou intellectuel)), Denis Forest
(Editeur scientifique (ou intellectuel)), Paul-Antoine Miquel
(Directeur de publication) EAN
9782081223332
Nombre de pages
340
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
1.4
cm
Poids
234
g
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À propos de l'auteurHenri Bergson, prix Nobel de littérature en 1927, a exercé une énorme influence par ses travaux sur la mémoire, la morale ou la conscience. Il renonça à se convertir officiellement au catholicisme par solidarité avec les juifs persécutés mais demanda qu'un prêtre célèbre ses obsèques. |