Heureusement qu'on meurt : sur une parole de Marcel Conche
François Carrassan
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurMarcel Conche, professeur émérite de philosophie à la Sorbonne, membre de l'Académie d'Athènes, lauréat de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre, vit retiré à Altillac dans la maison de son enfance où il mène une vie simple et rustique, proche de la terre. Se limitant à la satisfaction des désirs que les épicuriens disaient naturels, au sein d'une ruralité paisible, il a choisi de ne pas être à la remorque du progrès. Il fait revivre en cela l'esprit d'Epicure dont la philosophie avait pour seul but d'acquérir la santé de l'âme. Les entretiens que nous avons avec lui, son éditeur et moi, portent sur les choses ordinaires de la vie qui font corps avec sa métaphysique, une métaphysique athée et naturaliste. Récemment, tandis que nous marchions dans Beaulieu-sur-Dordogne, il nous disait, dans un même mouvement de pensée, je préfère la vie à la mort et, aussitôt après, heureusement qu'on meurt. Est-ce contradictoire ? C'est la question qui anime cet essai. Où, après s'être demandé ce qu'il adviendrait de l'amour de la vie dans l'hypothèse d'une vie immortelle, on en sera naturellement venu à l'idée qu'il ne peut y avoir d'autre amour de la vie que l'amour d'une vie mortelle. |
RésuméUn essai sur la pensée du philosophe à propos de la vie et la mort. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
4 septembre 2015
Rayon
Philosophie contemporaine : auteurs
Contributeur(s) Jean-Claude Grosse
(Préfacier) EAN
9782355020605
Nombre de pages
89
pages
Reliure
Broché
Dimensions
17.0
cm x
12.0
cm x
0.6
cm
Poids
200
g
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