Signature et pouvoir au Moyen Age
Claude Jeay
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurApparue progressivement dans les milieux de l'écrit depuis le XIe siècle, la signature est adoptée par les souverains et les princes de l'Europe occidentale à partir du XIVe siècle. À la fois signe de validation et emblème royal, elle livre de précieuses informations sur l'exercice du pouvoir au Moyen Âge. À l'origine exclusivement autographe, la signature royale est alors une véritable épiphanie du pouvoir sur le papier ou le parchemin. Dans le contexte troublé de la guerre de Cent Ans, elle participe du conflit entre les rois de France et d'Angleterre en s'invitant dans leur arsenal symbolique. Au XVe siècle, les milieux du pouvoir l'érigent en signe de validation à part entière, qui se démultiplie sur les documents ; elle perd son caractère autographe et se voit reproduite autant que de besoin par des secrétaires de confiance. L'évolution de son usage renseigne ainsi sur la représentation du roi et de la royauté, et le rôle de l'écrit dans la pratique du pouvoir. À partir d'un corpus large et inédit, croisant les ressources des grandes institutions patrimoniales et des dépouillements en région, cet ouvrage aborde pour la première fois la signature médiévale sous l'angle de l'histoire, de la diplomatique et de la symbolique. |
RésuméUne étude sur l'évolution de l'usage de la signature royale adoptée par les souverains et les princes de l'Europe occidentale à partir du XIVe siècle. Livrant de nombreuses informations sur l'exercice du pouvoir, cet emblème royal, uniquement autographe à l'origine, renseigne sur la représentation du roi et de la royauté. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
22 mai 2015
Collection(s)
Mémoires et documents de l'Ecole des chartes
Rayon
Moyen-Âge : généralités
EAN
9782357230682
Nombre de pages
608
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
3.9
cm
Poids
1048
g
|