Le Juif dans le roman français au XIXe siècle
Henry Méchoulan
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurQu'est-ce qu'un juif en France au début du XIXe siècle ? Un usurier, au mieux un marchand dont il faut se méfier. L'émancipation des juifs au lendemain de la Révolution est vécue comme un véritable danger pour l'Église, les nostalgiques de l'Ancien régime et de nombreux socialistes qui s'en tiennent aux vieux poncifs antisémites et les diffusent à l'envi. Paradoxalement, c'est la fiction romanesque qui va soustraire les juifs au mépris et à la crainte. Est-ce à dire que tous les romanciers, surtout à partir de la seconde moitié du siècle, rendent aux juifs leur honneur et leur humanité ? Nullement. Est-ce à dire que tous les auteurs qui leur succèdent sont antisémites ? Pas davantage. Mais un glissement négatif s'opère et les préjugés, les poncifs, la peur et la haine réapparaissent. L'or redevient consubstantiel au juif et l'usage qu'il en fait est de plus en plus redouté. Alimentée par les scandales qui secouent la République et l'Affaire Dreyfus, apparaît une littérature différente, toute chargée du rejet des juifs. Ces ouvrages seront des références pour la propagande nazie en France, justifiant par avance l'horreur des persécutions et de l'extermination. |
RésuméUne analyse de la représentation des Juifs dans la littérature de fiction au XIXe siècle en France. Si certains romanciers contribuèrent à redonner leur dignité aux Juifs, d'autres furent récupérés par la propagande nazie. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
23 février 2016
Rayon
Histoire littéraire
EAN
9782370200754
Nombre de pages
215
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
16.0
cm x
1.7
cm
Poids
354
g
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